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COMPAGNIE
Qu'avez vous fait de ma bonté ?
Nicolas Givran

 crédit photo : Jean Noël Enilorac

 crédit photo : Sam Malka

La compagnie et sa démarche artistique

 

La vocation de la compagnie « Qu’avez-vous fait de ma bonté ? » est de développer une démarche artistique sous le prisme d’une « Créolité artistique », en produisant  des objets hybrides, poétiques, exigeants et accessibles à tou.te.s.
Ce concept de « créolité » se veut être un reflet du parcours artistique de Nicolas Givran, une affirmation d’un maillage des formes, des disciplines, des registres, des langues et des influences. Donner à voir des propositions artistiques ancrées de fait sur notre territoire (car fabriquées ici et maintenant) et ouvertes sur le monde.
Assumer une pluralité, une diversité d’approches, varier les écritures de plateau et les « outils » de narration. Cette démarche est déjà partie prenante du « répertoire » hétéroclite des créations de la compagnie.


C’est par exemple l’esthétique crue et une approche d’un théâtre tragique parlé/dansé/chanté pour la pièce « Qu’avez-vous fait de ma bonté ?». Ou encore les partis pris tous
autres de la pièce jeune public « La pluie pleure », fable pétrie de références « pop culture » qui aborde entre autres la question de la diglossie Francais/Kréol.
Et c’est plus récemment le projet « Dis oui », récréé dans deux nouvelles versions, l’une anglaise (version originale) et l’autre créole (respectivement intitulées « Say yes » et
« Di wi »).

 

Aussi, les projets qui seront développés au cours des deux prochaines années s’inscriront tout autant sinon plus dans cette envie et cette nécessité d’un propos et d’un engagement artistique qui s’apparente à un métissage :

 


• « L’amour de Phèdre » d’après le texte de l’auteure Sarah Kane 


• « Faux amis / Vré kamarad », une conférence sur les « faux amis » entre le français et le créole


• « Parler pour ne rien dire », pièce de « théâtre physique » pour un trio de circassiens autour d’expressions françaises mises en mouvements

• Un travail laboratoire en 2023 autour d’un projet provisoirement intitulé « RING », pour une sortie de création envisage en 2024


La compagnie a également à cœur d’aller à la rencontre des « non consommateurs de culture » via la mise en place d’ateliers de pratiques artistiques, d’échanges dans le cadre
des diffusions de ses pièces… voire en impliquant des participants dans le processus même de création. C’est le cas par exemple de la version créole de « Dis oui » qui s’est
concrétisée suite à un atelier d’écriture / traduction menée auprès d’un groupe d’élèves du Lycée professionnel « L’horizon » à Saint-Denis, en partenariat avec TÉAT Réunion.
Le projet « L’amour de Phèdre » impliquera la présence au plateau de groupes de danseur.se.s Hip-hop amateurs, voire des élèves lycéens qui auront fait un parcours de pratique sur deux années scolaires.
L’accompagnement vers la professionnalisation a été fondamental dans la construction de la compagnie.
La démarche qui a généré la création du spectacle éponyme de la compagnie sera reconduite entre 2021-2022 au travers d’un nouveau workshop, autour cette fois de Sarah Kane (auteure de la prochaine création « L’amour de Phèdre »), dispensée aux élèves de Classe à Orientation Professionnelle du Conservatoire à Rayonnement Régional de La Réunion.
Enfin, la compagnie se veut être possiblement un relais administratif, en qualité de producteur délégué de projets d’artistes émergents (partageant des affinités artistiques)
sans structure administrative. C’est le cas du projet « Complainte d’une tendresse », pièce chorégraphique portée par un collectif de danseuses (dont deux faisaient partie de la
distribution de la pièce « Qu’avez-vous fait de ma bonté ? »). 

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 crédit photo : Bertrand Bovio

Nicolas Givran - Biographie

 

Né en 1977 en banlieue Parisienne d’une mère Malgache et d’un père Réunionnais, Nicolas décide une fois adulte, d’aller à la rencontre des cultures de ses parents. Et il
prend en 1998, un aller simple pour l’île de La Réunion. Cette même année, il fait une rencontre non-préméditée avec une équipe artistique locale : Cyclones Production.
La transposition de la langue créole et l’engagement citoyen de la compagnie ont fait écho à ses propres questionnements identitaires et idéologiques.
Après une formation de comédien au sein de la compagnie, il intègre la quasitotalité des créations de Cyclones, et ce pendant une quinzaine d’années. En 2009, il met en scène et interprète « Dis oui », un « théâtre-concert » avec le musicien Sami Pageaux (fils de Danyèl Waro) d’après un monologue de Daniel Keene. Fort de cette expérience pluridisciplinaire, il met en scène en 2012 un concert théâtralisé du groupe de musique Grèn sémé. Son orientation artistique, ne cesse depuis, d’intégrer cette croisée des disciplines et des registres, à l’image de sa collaboration avec la plasticienne Myriam Omar Awadi, avec qui il créé en 2014 une installation performative pour un.e spectateur.trice, intitulée « La Chambre (il va mourir le chien) ».
Dans cette même volonté d’une implication pluridisciplinaire, il intègre en 2012 le groupe de musique Tricodpo en tant que musicien-performeur.
En 2015, répondant à une commande de TÉAT Réunion, il crée le spectacle « L’île », d’après la pièce « Tout le ciel au-dessus de la terre » d’Angélica Liddell.
Particulièrement intéressé par la transmission et l’éducation artistique, il encadre dès 2000 des ateliers en milieu scolaire, puis par la suite, accompagne le cheminement artistique de compagnies amateurs, et plus récemment, dirige des stages pour les étudiants d’art dramatique du Conservatoire à Rayonnement Régional.
Fin 2018, le projet « Qu’avez-vous fait de ma bonté ? » dont la distribution est en grande partie composée d’anciens élèves théâtre du conservatoire, avec lesquels Nicolas a mené un workshop sur une année entière autour de l’oeuvre d’Angélica Lidell, va donner son nom à la compagnie créée cette même année.
En 2020, il décide de reprendre l’une de ses toutes premières créations « Dis Oui » (d’après « mono-logue sans titre » de Daniel Keene), en version anglaise et créole.
Cette même année, après une série de créations ancrées dans des univers destinés à des spectateur.trices adultes averti.e.s, il ressent la nécessité de s’adresser au jeune public et crée « La pluie pleure », pièce co-écrite avec l’auteur Philippe Gauthier.

 crédit photo : Jean Noël Enilorac

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Nos partenaires 

 

  Nicolas Givran est artiste associé au TEAT Réunion, Théâtres départementaux de La Réunion et à Le Séchoir & le K, Scène andémik de La Réunion 

 

  L'association est soutenue par  la DAC Réunion (compagnie conventionnée), la Région Réunion, le Département de la Réunion et la Ville de Saint Denis 

 

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